La communication est à la source de toute relation humaine, et peut transformer celle-ci en un véritable bonheur ou une calamité. Le HPI, avec sa cohorte de sentiments de décalage et d’imposteur, de manque d’estime de lui, de fonctionnement de pensée en arborescence, d’ultra sensibilité, semble d’emblée un bon candidat pour quelques sympathiques challenges relationnels. Les challenges les plus courants Le manque d’écoute. Pendant que certains parlent, le cerveau du HPI peut faire le travail, trouver une solution, et….la communiquer en coupant parfois l’autre au milieu de son raisonnement. Fonctionnement qui peut paraitre naturel et candide pour le HPI, mais qui peut jeter un froid sur celui qui n’a pas fini sa phrase, n’a pas eu l’occasion de terminer son raisonnement, qui finalement va développer une frustration à l’égard du HPI qui voulait aider, tout simplement. Les émotions en dent de scie. Le HPI peut ressentir des émotions fortes, et changeantes, il peut atteindre des pics. S’il n’apprend pas à les repérer et à les gérer, le cocktail peut être explosif pour son interlocuteur. Le manque d’estime de soi versus complexe de supériorité. Autant le HPI peut manquer cruellement d’estime de lui, autant il peut candidement exprimer de la supériorité envers autrui, qui est « plus lent », voire « bête » car il y a un décalage dans les modes et la vitesse de fonctionnement. Ce type de ressenti, même non-dit, transpire, et peut engendrer un malaise entre deux interlocuteurs. L’intuition versus les faits. Il arrive que les HPI trouvent des solutions tout en étant incapables de les expliquer. Résultat d’une compréhension large de l’environnement et des tendances, intuition fulgurante ayant permis d’arriver à un résultat, il arrive que le HPI ne puisse pas expliquer. Cela va les le desservir car cela pourra renforcer son sentiment d’illégitimité. La pensée en arborescence. On dit souvent que le HPI pense en arborescence, en résumé commence par parler de Tokyo pour arriver au chat de la voisine, avec une logique certaine. Tout un chacun n’est pas capable d’appréhender ce type de fonctionnement, et le HPI peut perdre son interlocuteur non aguerri avec une facilité redoutable. C’est tout un art – ou une connivence – de pouvoir suivre un HPI dans ses discours. Comment y remédier ? Comprendre son fonctionnement. Comme toujours, la connaissance de soi-même est la première étape. Prendre conscience de son mode de fonctionnement, se tourner d’abord vers soi pour pouvoir travailler son rapport et sa relation à l’autre en conséquence. L’apprentissage de la gestion des émotions. Personnellement, la communication non violente de Marshall Rosenberg a révolutionné ma vie. Apprendre à écouter « pour de vrai ». Travailler l’écoute pour offrir plus d’espace à son interlocuteur, pour créer une relation de confiance sans avoir peur, valoriser de nouvelles idées…Avez-vous déjà observé le nombre de HPI devenus coachs ? Apprendre quand parler. Même si on a une solution, apprendre à parler au bon moment, être stratégique et moins candide quant à la communication de ses idées. En conclusion Comme pour tout être humain, l’apprentissage de la communication au service de relations équilibrées et saines est clé. Le HPI peut repérer ses challenges particuliers et apprendre à les relever. Cela changera sa vie, lui permettant lui-même de s’apaiser et d’apporter un équilibre au quotidien. Pour vous  Vous avez besoin d’un conseil, d’un accompagnement ? Je vous propose de me contacter à contact@marionfontaine.com pour une séance découverte de 30 minutes.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

en_USEN