Une des caractéristiques du HPI, en plus d’être dans le mental, très curieux, multipassionné, souvent hypersensible, allergique à l’ennui, d’avoir un mode de fonctionnement en mode « connection » particulier, d’être empathique, de chercher du sens, de la justice, de la beauté, est la résilience. Définition Selon Boris Cyrulnik, grand psychiatre français spécialiste du sujet, la résilience « c’est l’aptitude d’un corps à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale. En psychologie, la résilience est la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité. » Chez le HPI et le multipotentiel Seconde nature. La résilience, cela pourrait être une seconde nature pour le HPI. On l’a vu précédemment, il se sent décalé, extra-terrestre, il a un mode de fonctionnement particulier….il a déjà dû beaucoup s’adapter à son environnement, par nature ou nécessité ; il a une grande expérience dans le domaine. Cela lui permet d’ailleurs d’être particulièrement à l’aise en période de changement et transformation. Ses capacités. Ses capacités à réfléchir, résoudre des problèmes, connecter des idées ou projets dans des environnements changeants sont encore un atout lorsqu’il s’agit de se « développer en dépit de l’adversité ». Créatif, innovant, capable de trouver des solutions nouvelles, le HPI est un excellent candidat à la résilience. Comme s’il avait des ondes, sa sensibilité lui permet aussi de comprendre parfois avant les autres ce qui se trame dans une situation, dans le chaos, et de s’y adapter…et de devenir un champion et agent du changement qui entrainera les autres à s’adapter aux changements. Des référents dans le domaine. On peut même qualifier les HPI de « thermomètres » dans une organisation, sachant que leur degré de résilience est élevé. Observer le nombre de HPI – quand on a les a identifiés – en arrêt ou en burn out par exemple, pourra être un signal d’alarme pour le reste de l’entreprise. Jusqu’où ? Être résilient est une chance pour le HPI, et pour ceux qui l’entourent, au quotidien ou en entreprise. Le terme est à la mode dans un environnement Volatile Incertain Complexe et Ambigu (VUCA en anglais), les employés sont de plus en plus invités à développer leur résilience, cela en devient presque une injonction. Être capable de s’adapter coûte que coûte, de prévoir de changer de tout type de job radicalement en fonction des besoins de l’entreprise, besoin de survie dirons-nous. Je recommande au HPI de continuer à faire de ses capacités de résilience un atout, et également de se poser la question de ses limites lorsque nécessaire : jusqu’où s’adapter ? Quand mettre des frontières ? Quand savoir dire non ? A partir de quand partir ? Sous prétexte d’être résilient, d’être valorisé pour ce trait de personnalité, le HPI pourrait se bruler les ailes, repoussant toujours plus ses limites. Un peu de manipulation et d’utilisation du syndrome de l’imposteur par un collègue ou un chef malintentionnés, et le HPI pourrait se retrouver en burn/browne/bore out plus rapidement que prévu. Donc, utiliser ses capacités de résilience. Et également se connaître, avoir posé des limites pour que la résilience continue à être utilisée le plus « sainement » possible. Comment ? Je recommande pour le HPI de travailler à définir ses propres signaux d’alerte, pour qu’il sache quand il est bien et lorsqu’il dépasse ses limites. Potentiellement de se faire accompagner par son entourage ou un professionnel si nécessaire, pour créer cet écosystème et savoir se protéger. Pour vous  Vous avez besoin d’être accompagné, d’un conseil ? Contactez-moi à contact@marionfontaine.com

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